Julie Leroux Julie Leroux

De la mer à la terre : Le début d’un nouveau chapitre

Avant de trouver ma place sur la terre ferme, j’ai passé un bon moment à enseigner aux gens à respirer sous l’eau. Le quai était ma salle de classe, la mer mon assistante. Le soleil sur mes épaules, le sel dans mes cheveux et toujours une bouteille de plongée sous la main, j’ai passé douze ans à guider des plongeurs dans les profondeurs, les aidant à développer leur confiance en eux, à rester calmes et à découvrir un monde que très peu connaissent.

Il fut un temps où mes jours se passaient sous l’eau, à enseigner, à explorer et à ne faire qu’un avec l’océan. J’ai étudié la biologie à l’université, mais c’est la plongée sous-marine qui a forgé le début de ma vie adulte. Pendant plus de dix ans, la mer fut ma salle de classe, mon terrain de jeu et mon sanctuaire.

Et puis, le monde entier a changé.

Avant de trouver ma place sur la terre ferme, j’ai passé un bon moment à enseigner aux gens à respirer sous l’eau. Le quai était ma salle de classe, la mer mon assistante. Le soleil sur mes épaules, le sel dans mes cheveux et toujours une bouteille de plongée sous la main, j’ai passé douze ans à guider des plongeurs dans les profondeurs, les aidant à développer leur confiance en eux, à rester calmes et à découvrir un monde que très peu connaissent.

Il fut un temps où mes jours se passaient sous l’eau, à enseigner, à explorer et à ne faire qu’un avec l’océan. J’ai étudié la biologie à l’université, mais c’est la plongée sous-marine qui a forgé le début de ma vie adulte. Pendant plus de dix ans, la mer fut ma salle de classe, mon terrain de jeu et mon sanctuaire.

Et puis, le monde entier a changé.

Quand la COVID a frappé, j’ai dû laisser de côté la mer. Je me suis retrouvée à travailler pour un petit hôtel de campagne où les journées se confondaient et mon identité commençait à s’effacer petit à petit. Je me sentais invisible, comme un pion sacrifié pour servir une cause qui n’était pas la mienne. Ce fut un chapitre difficile pour moi, un chapitre où j’ai remis en question ma valeur et mon chemin de vie.

Lentement, je me suis reprise en main.

J’ai commencé à enseigner l’anglais à des enfants en ligne, j’ai commencé à tricoter, puis à filer ma laine. Tous ces petits actes de créativité m’ont aidée à retrouver un sens de contrôle sur ma vie, un peu de bonheur. Ensuite, quelque chose de plus important m’appelait. Je voulais apprendre à me nourrir — non seulement physiquement, mais aussi mentalement.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de faire un diplôme en nutrition. Et tout a changé.

Apprendre sur les aliments, expérimenter dans la cuisine, faire mon propre fromage et mon propre pain au levain, apprendre à préserver les saisons… tout cela a réveillé quelque chose en moi. Une nouvelle curiosité, une passion, un nouveau sens à ma vie.

J’ai maintenant troqué mes palmes pour des bottes, les vagues pour la ferme. J’habite désormais en Argentine, où je me réveille au son des moutons qui bêlent. Mes matins sont dédiés au travail : nourrir les agneaux, préparer les repas et tout le tralala de la vie à la ferme. En après-midi, un maté à la main, je profite de la vie en regardant mes border collies s’élancer dans le pâturage, courant après des ombres et jouant, infatigables. Je grandis, je cuisine, je crée. J’entends encore le son des vagues dans ma tête et mon cœur, mais mes journées sont maintenant remplies de récoltes, d’air frais et de la satisfaction de pouvoir profiter de tout ce que la terre a à m’offrir.

Ce blog est ma façon de partager ce voyage — passé, présent et futur.
Ce sera un mélange d’histoires, de recettes, de réflexions, et peut-être quelques anecdotes boueuses de la ferme.
Ce n’est pas parfait, et moi non plus.
Mais c’est vrai. Et c’est à moi.

Bienvenue dans mon monde,


Julie

Read More